samedi 20 décembre 2014

fouchtra !!!

Raaaaaaah !!!
Où je m'aperçois que de nombreux liens vers des photos et surtout vers Youtube sont cassés... Je vais devoir réparer tout ça maintenant...

Fouchtra !!! Grrrrr !!! Flutiau !!!

vendredi 19 décembre 2014

dans la joie et l'allégresse

C'est pas la joie par ici dis-donc !
Pas moins d'une dizaine d'articles dans la rubrique "brouillons", tous parfaitement inachevés et pour beaucoup inachevables. Bref...


La faute à qui ? A moi bien-sûr, c'est ma faute, entièrement. Enfin presque.

La faute à quoi ? Alors là, ça va se compliquer un peu. Je sais qu'il est facile de se trouver des tas de raisons extérieures pour justifier son apathie. Que le premier réflexe pour le lecteur pourra être d'invoquer ma démission de mes propres engagements (éh bien oui : publier des articles sur un blog c'est une forme d'engagement), ma motivation très fluctuante, mon manque d'empathie pour le public alangui et avide de mes mots... Je vous fais une liste pour gagner du temps.

Toutes ces raisons sont les bonnes. Mais toutes ne sont qu'apparences.
Car enfin, qui peut avec une certitude absolue confirmer ou rejeter les causes de son inaction, de son peu d'entrain ? Voilà, je me suis dédouané, c'est ma faute mais j'y ai été forcé. Victime de facteurs diffus, d'impressions qui flottent dans l'air. Est-ce l'arrivée du mauvais temps ? Les jours qui raccourcissent ? Est-ce la morosité ambiante ? La fatigue hivernale ? Evidemment je suis le seul à pouvoir répondre et si je suis là aujourd'hui, c'est que les réponses commencent à se faire en moi.

Je ne suis pas lassé d'écrire ici. Je ne suis pas blasé non plus de la socialisation numérique. Publier mes âneries me manque mais là c'était simplement le temps d'autre chose. Une réflexion, un recentrage peut-être.

Même écrire si peu aujourd'hui est une lutte. Pas de péridurale, je le sens bien passer. Ça s'écoule dans le désordre, en flux purulents et granuleux, bordel hémorragique !

Et puis une sorte de déclic : accepter peut-être de livrer le côté sombre. D'en dévoiler quelques bribes au moins. Parce que ça fait du bien de drainer les abcès, parce que ça rend plus compréhensible pour les autres, parce que ça entretient le mythe du mec ténébreux et profond (si si, laissez-moi croire que je sais le faire !).


Aucune idée de la forme que cela pourrait prendre. Peut-être une évolution dans la forme de ce recueil de (fl)âneries ? Ou comme pour ma personnalité décadente : un dédoublement. Ici le léger et ailleurs le sombre ? Il semblerait que la phase d'exploration ne soit pas tout à fait finie. Ça va se faire. Patience. Bientôt une nouvelle année !




jeudi 18 décembre 2014

je suis venu te dire que...

... c'est trop tard pour le concours de Noël..!

Oui c'est une évidence. Le concours de l'automne, dans un premier temps reporté à maintenant, se tiendra une autre fois. Je ne sais toujours pas sous quelle forme, ni quand bien-sûr.

Si déjà je parviens à remettre un article, peut-être deux, avant la fin de l'année, j'estimerai que c'est bien.

A plus tard !

jeudi 23 octobre 2014

music please ! Dark Stares



Le creuset du rock britannique s'inscrit pour une grande part dans un triangle Liverpool-Sheffield-Birmingham, au moins pour les groupes que j'ai l'habitude de fréquenter. Après quelques excursions au Sud, Oxford pour Supergrass et Foals ou Brighton pour Blood Red Shoes par exemple, c'est vers la capitale qu'on se dirige.


Saint Albans se trouve dans la lointaine périphérie de Londres. Je ne sais pas si ce détail géographique peut à lui seul expliquer l'impression que me donne la musique de Dark Stares. Toujours est-il que leur son ne correspond pas tout à fait au modèle britpop. Comme chez les Stereophonics (qui eux sont du Pays de Galles, d'un bled avec presque que des consonnes dans le nom), c'est nettement plus râpeux mais aussi paradoxalement plus "délicat" dans la production. Entre gros bourbon du Kentucky et fin single malt des Highlands ! Pour un peu ça sonnerait américain, entre le garage rock de White Stripes et le stoner de Clutch.

C'est puissant, lourd, hypnotique...



J'attends avec impatience la sortie d'un premier alboum, la démo 4 titre (dispo là en téléchargement mp3 ou sur leur site si vous préférez une vraie galette) me semblant bien courte !

On s'en remet un en attendant ?



lundi 13 octobre 2014

la loi des séries

Où quand le hasard se paye bien notre tête.


Le 18 octobre prochain, ça fera 2 ans que mon père est mort.

Et le 18 octobre prochain, à peu près à l'heure où mon père est mort, j'assisterai à la crémation d'un ancien collègue... il portait le même prénom que mon père...
Je crois que je vais demander une dispense à l'avenir pour ce jour là. On dira que c'est ma journée banalisée, celle où je peux pas être là !

Est-ce que ça va ? Franchement, j'ai connu mieux.






Sinon je n'oublie pas que je dois toujours parler de disques et de livres que j'aime. Plus tard.


Allez, la bise chez toi !

lundi 6 octobre 2014

7:50

Le matin, je me réveille tant bien que mal.
Le matin, je vais au travail.
Le matin, je roule dans la campagne.
Le matin, à travers les meurtrières qui me permettent de rouler en évitant le bas-côté et les autres usagers, je distingue le ciel normand.


Et il est souvent beau le ciel normand réveillé tant bien que mal. Parfois les bonnes conditions sont réunies : pas trop en retard et pas trop de circulation pour s'arrêter facilement.

Ce matin, à 7h50, le ciel normand était un peu surréaliste.






Connaissant la Normandie, les matins et les ciels vont s'assombrir dans les semaines à venir. Dommage, j'aimerais bien m'arrêter à l'entrée d'un champ tous les jours.


raté !

Je voulais organiser un petit concours pour le troisième anniversaire du blog. J'y ai pensé une bonne partie de l'été, surtout pour me demander sous quelle forme et pour quel(s) lot(s). J'avais le temps puisque je m'y prenais à l'avance.

Et puis voilà, l'anniversaire c'était il y a un peu plus de 2 semaines...



Alors je ne vais rien promettre mais il se pourrait que le concours arrive plutôt en décembre, histoire de vous proposer quelque-chose à mettre au pied du sapin.

vendredi 26 septembre 2014

clip-it baby !

Parce qu'avec tout ça, je ne t'ai pas parlé de ce génial tout petit bout de plastique qui va révolutionner ta vie, celle de tes enfants, de ton chat... peut-être même de ta belle-mère !


Clip-it c'est l'invention de deux architectes de ma connaissance : Cyril Rheims et Mathieu Collos. Je ne connais pas trop le travail de Mathieu, mais je me souviens qu'on a fréquenté les bancs de la même école, dans la même promo. Déjà le signe de grandes qualités ! Pour Cyril, va voir un peu ses réalisations sur le site de son agence ki architecture, il n'a pas son pareil pour rendre agréables les petits espaces.




Mathieu Collos & Cyril Rheims, visionnaires ?!


Clip-it c'est le petit objet qui valorise un déchet et fait réfléchir tout en s'amusant.

Clip-it valorise un déchet car ce petit crochet sert à assembler des bouchons en plastiques pour en faire des oeuvres d'art (vive les arts modestes, miam !). Valoriser c'est le mot juste donc. Ce qu'on appelle le surcyclage (upcyling en english).

Clip-it fait réfléchir car utiliser un déchet, par définition destiné à la poubelle, pour en faire l'élément principal d'un jeu créatif pose la question de notre impact environnemental au quotidien. Plus tu as de Clip-it et plus il te faut de bouchons de bouteilles pour créer toujours plus, toujours plus grand. Normalement c'est là qu'on réalise la quantité de bouteilles en plastique qui nous passent entre les mains. Impressionnant.

Bien-sûr l'objet, en matériau recyclé à partir de bouchons, est parfaitement recyclable.

Pour finir de te convaincre, je pourrais ajouter que la matière première est achetée aux associations caritatives qui collectent les bouchons ; que les clips sont conditionnés et distribués par un ESAT ; qu'une partie de la production est destinée à des enfants de pays en voie de développement... mais je suis sûr que tu adhères déjà à l'idée sans ça !






Enfin, le projet fait appel à un financement participatif. Bref, on n'attend plus que toi pour que ça marche !



Voilà, tu sais quoi faire : direction le site Indiegogo pour commander ton kit et recevoir des Clip-it à Noël...



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La page Facebook du projet en suivant ce lien.
Un article dans le magazine toutmontpellier.fr.
Le crowdfunding selon Indiegogo.




jeudi 25 septembre 2014

patience bis...

... ou l'art du teasing !

J'ai aussi un truc super sympa à vous faire découvrir. Une invention qui figurera dans la rubrique "promo" du blog.

Ou quand on pousse une idée un peu plus loin et qu'il en ressort un bouchon... à moins que ce soit l'inverse !



mardi 23 septembre 2014

patience...

Oui j'y pense !
J'ai dit que j'allais partager mes listes d'incontournables. Je n'ai pas oublié. Juste envie de penser à autre chose en ce moment (moyen élégant de dire que la rentrée est bien chargée et que j'ai d'autres chats à fouetter !!!).

Ça viendra, pas d'inquiétude.

A suivre...


lundi 11 août 2014

Pire que ça ! C'est la réalité !!

Vous connaissez Angoulême ?
Je veux dire, en dehors de ce qu'on entend dans les médias à propos du festival de la bande-dessinée : avez-vous déjà visité la ville ?

Je ne vais pas vous cacher mon opinion, exception faite du -petit- centre historique, je trouve la ville plutôt moche et sans cachet. Voilà c'est dit et je n'ajouterai rien ici sur ce sujet.

En revanche, s'il vous vient l'occasion d'arpenter la cité, ce qui n'est pas un supplice non plus et peut vous amener chez quelques restaurateurs intéressants, vous pourrez y rencontrer nombres d'oeuvres directement sur les murs (comme à Bruxelles). Ma préférée c'est "Réalité, sortie de secours" de Marc-Antoine Mathieu, qui se situe rue de Beaulieu dans le secteur de la cathédrale. 6 brèches qui s'ouvrent sur...






Dommage que les stationnements situés juste devant gâchent un peu-beaucoup la vue.



lundi 4 août 2014

les albums metal

Là forcément, va y avoir du lourd ; ça va défourailler sévère !
Mais pas de death, doom, black... plutôt des choses fréquentables au final.



Globalement, vous verrez que mes choix sont plutôt symptomatiques de l'époque où j'ai vécu mon adolescence. 7 albums de thrash sur 15, y aurait-il une préférence ? Liste à laquelle il ne faut pas oublier bien-sûr d'ajouter la presque totalité de l'oeuvre de Metallica, exception faite de la période noire 1991-2002 (oui je trouve le black album très naze depuis sa sortie et j'assume !), ainsi que celle d'un autre géant du thrash : Anthrax. Mais puisqu'il faut choisir, je vous désigne un seul disque pour chacun quand-même ! Et comme vous pouvez le voir, il y a un échantillon test à chaque fois.


Metallica
...and Justice for all 1988
Dyers Eve
Anthrax
Sound of white noise 1993
Invisible
Slayer
Seasons in the abyss 1990
War ensemble
Sepultura
Roots 1996
Dusted
Brujeria
Raza Odiada 1995
Revolucion
Motörhead
Bomber 1979
Dead men tell no tales
Machine Head
Burn my Eyes 1994
Davidian
Ministry
ΚΕΦΑΛΗΞΘ (Psalm 69) 1992
Just one fix
Mudvayne
L.D.50 2000
Dig
Omaha Bitch
Best of metal 2011
Dancing cyprine
Pantera
Far beyond driven 1994
I'm broken
Meshuggah
ObZen 2008
Bleed
Cinderella
Night songs 1986
Night songs
Killswitch Engage
As daylight dies 2006
Holy diver
Megadeth
Countdown to extinction 1992
Symphony of destruction
System of a Down
Toxicity 2001
Aerials
Orange 9mm
Tragic 1996
Fire in the hole
Gallows
Gallows 2013
Cross of Lorraine
Coal Chamber
Coal chamber 1997
Loco
Parkway Drive
Atlas 2013
Dark days

Et 7 groupes dont l'initiale est M... bah merde, ça veut strictement rien dire !
Je n'en ai pas fini avec le rock bien-sûr, d'autres listes plus soft suivront prochainement.

mercredi 30 juillet 2014

les films

Tous genres confondus et volontairement mélangés...

... et 10 c'est carrément pas assez ! Un premier tir à 35 coups forcément très incomplet mais ce n'est qu'un début.


Attention, certains éléments de cette liste vont vous sembler un peu nanars. Je ne m'interdis pas d'aimer des "merdes", c'est un peu comme le Mc Do... on sait que ça attaque le cerveau mais c'est irrésistible !

Autre précision : j'ai une tendance forte à aimer les réalisateurs tordus et les réalisations qui le sont autant.


Bullit
Peter Yates 1968
Steve Mc Queen quoi !
Heat
Michael Mann 1995
Rien que pour la scène de la banque, mais pas seulement
Week-end à Zuydcoote
Henri Verneuil 1964
Verneuil, Merle, Belmondo
Kalifornia
Dominic Sena 1993
Brad Pitt, David Duchovny et Juliette Lewis...
Saving private Ryan
Steven Spielberg 1998
Faut-il ajouter quelque-chose ?
Easy Rider
Dennis Hopper 1969
C'est l'Amérique !
Adieu poulet
Pierre Granier-Deferre 1975
Dewaere-Ventura
Twin Peaks: Fire Walk With Me
David Lynch 1992
En réalité je conseillerais plutôt de se jeter sur la série...
Apocalypse now
Francis Ford Coppola 1979
"Horror... horror..."
American Grafitti
George Lucas 1973
C'est l'Amérique aussi, mais un peu avant...
The Outsiders
Francis Ford Coppola 1983
Encore Coppola, et quelques sacrées stars en devenir
Rusty James
Francis Ford Coppola 1983
Hero
Zhang Yimou 2002
La poésie...
Romeo is bleeding
Peter Medak 1993
Gary Oldman, déjà très bad
Harley Davidson and the Marlboro man
Simon Wincer 1991
Don Johnson, Mickey Rourke, meilleur navet ever !
Le Bon, la brute et le truand
Sergio Leone 1966
Tu connais ?
Bad Influence
Curtis Hanson 1990
Vraiment bad...
Tigre et Dragon
Ang Lee 2000
Poésie encore, spécialité chinoise ?
Le dernier combat
Luc Besson 1983
L'apocalypse c'est ça
The Road
John Hillcoat 2009
Il était une fois dans l'Ouest
Sergio Leone 1968
L'harmonica...
Touchez pas au grisbi
Jacques Becker 1954
Est-il vraiment besoin de présenter la trilogie de Max le truand ?
Le Cave se rebiffe
Gilles Grangier 1961
Les Tontons flingueurs
Georges Lautner 1963
Stand by me
Rob Reiner 1986
Nostalgie...
Underground
Emir Kusturica 1995
L'histoire en marche en quelque sorte
Un pont trop loin
Richard Attenborough 1977
Classique de classique
The disappearance of Alice Creed
J. Blakeson 2010
Minimaliste, efficace, anglais.. !
Barry Lyndon
Stanley Kubrick 1975
Une fresque...
Brazil
Terry Gilliam 1985
On connaît tous la musique.
Lesbian Vampire Killers
Phil Claydon 2009
Attention chef d'oeuvre, si !
Dead Man
Jim Jarmusch 1995
"Who are you travelin' with ? Uhm... Nobody." regardez le film, vous comprendrez !
Vanishing Point
Richard Sarafian 1971
Le road-movie à 100mph.
Schindler list
Steven Spielberg 1993
Spielberg il sait y faire pour que ce soit bouleversant.
Le salaire de la peur
Henri-Georges Clouzot 1953
Aaaah, Yves Montand jeune.. !


Et hors classement, tous les James Bond. Oui, fan inconditionnel de ce personnage décadent !

lundi 28 juillet 2014

Tops in Hambourg

J'ai pas pu résister, il fallait que je fasse ce jeu de mots !

Et tout ça pour de la publicité mensongère en plus. Parce que je ne vais pas vraiment vous faire des tops. Il y a une chose qui me fiche la trouille, c'est de ne plus avoir le choix... alors vous fournir des listes définitives très peu pour moi ! Donc plutôt que d'inventorier ce que seraient pour moi les meilleurs albums musicaux, les meilleurs romans, etc, je propose de vous fournir ce qui constitue un ensemble d'incontournables dans ma culture à moi que j'ai. Avec la possibilité d'en ajouter (et éventuellement d'en retirer) au fil du temps. Tout simplement parce qu'on n'est pas des statues de pierre, enfin pas tous, et que nos goûts et envies peuvent évoluer, en fonction de notre vécu.

Des tops 10, en Normandie bientôt réunifiée plutôt qu'en Allemagne, et bientôt 11, 12...

On va dire que ça commence par les films, d'accord ?

Amusez-vous à comparer avec vos propres tops et n'hésitez pas à me faire vos suggestions. J'ai déjà une belle PAL (pile à lire), un monstrueux TAR (tas à regarder !), et je ne viendrai jamais à bout d'une MAE (montagne à écouter...).


Et à l'occasion essayez les topinambours, ça file un peu mal au ventre (la faute à leur teneur en inuline) mais c'est délicieux !
© Knollen von Helianthus tuberosusDr. Hagen Graebner

mardi 22 juillet 2014

Edge of tomorrow

Tom Cruise : la science-fiction pour les nuls.


Une fois n'est pas coutume, c'est d'un film qu'il s'agit.

Comme je te l'ai peut-être déjà dit, je suis un fan de science-fiction. C'est grâce à la bibliothèque près de chez moi quand j'étais enfant. Les rayons regorgeaient de space-operas, Asimov et Vance en tête. C'est comme la musique que j'écoutais adolescent, ça m'est resté. J'aurai bien un de ces jours l'occasion de m'étendre sur les qualités littéraires de ce genre généralement sous-estimé.

Là, à quelques jours près, je sors du cinéma (oui ça c'est déjà assez rare pour mériter d'être publié !) où j'ai encore vu Tom Cruise sauver le monde. Si on peut reprocher au Tom de souvent se livrer à une forme de prosélytisme scientologue dans ses films, il faut reconnaître la qualité des productions qui l'accueillent (contrairement à Travolta !).

Après Oblivion qui m'avait agréablement diverti par ses décors et son ambiance, malgré une fin un peu bâclée et un univers qui aurait mérité d'être étoffé, voilà un autre film qui m'a vraiment plu. Edge of Tomorrow est l'adaptation du roman graphique All you need is kill de Hiroshi Sakurazaka et Yoshitoshi Abe. Je crois que son atmosphère sombre y est pour beaucoup, ainsi qu'une forme d'humour plutôt inattendu. Si on n'échappe pas aux classiques grosses ficelles des films de guerre (escouade de repris de justice multi-culturels, sergent instructeur dur et borné, état-major inconséquent, etc), la dimension SF est donnée par le thème de la boucle temporelle. L'invasion extra-terrestre est ici secondaire. L'idée majeure réside dans le fait que le héros revit sans cesse la même journée, comme le personnage de Bill Murray dans Un jour sans fin !

Je t'en dis pas plus pour ne pas flinguer ta séance même s'il y a plus de chances maintenant que ça se passe sur dvd qu'au cinoche, le film en étant à sa 8ème semaine à l'affiche...

Ne cherche pas la musique que tu entends là dans le film, ce morceau de Fieldwork (side project du pianiste de Snow Patrol... groupe  de rock britannique, les habitués vont rigoler) n'illustre que les bandes annonces...

Voilà donc, le monde est sauf... attention spoiler : le prince va probablement épouser la princesse..., rien de transcendant donc. Ce que j'appelle la sf pour les nuls parce que ça permet de rentrer sans se fatiguer dans une façon de voir les choses un peu décalée, d'effleurer des grands thèmes du genre sans y passer la soirée (invasions extra-terrestre, survie de l'humanité, boucle temporelle). Parce que bon, faut que le neuneu moyen paye sa place et donne envie à ses voisins d'y aller aussi. Le même film avec une vraie fin serait vraiment mieux mais probablement moins consensuel. Ok j'achète quand-même faute de mieux mais si tu veux quelque-chose d'un peu plus consistant, je te conseille de jeter un oeil à l'oeuvre de Robert Silverberg, Robert Heinlein, Orson Scott Card...


mercredi 9 juillet 2014

news

Vous avez vu ?
Il y a maintenant un semblant de menu là, juste au dessus...

Comme ça vous pouvez retrouver plus rapidement certains articles, rangés par catégorie. La fameuuuuuse chronique musicale, les photos et la pub pour les copains ou autres.

Voilà c'est tout pour cette fois !

mardi 8 juillet 2014

dans la cave

Fouiller dans les cartons de livres à la cave.

Retrouver quelques uns de ces trésors qu'on n'aurait pas aimé savoir perdus. En découvrir d'autres, dont on avait ignoré la tranche dans la bibliothèque de la vieille maison pendant des années.

Sous les livres trouver une énorme chemise à soufflet, intitulée "dossier médical".
S'installer un peu mieux pour en parcourir le contenu.

Feuilleter quelques comptes-rendus d'imagerie et tenter de comprendre les mots derrière les mots. Se dire que ça serait peut-être drôle de tout le temps utiliser des mots qui existent vraiment mais que personne ne comprend. Deviner quelques significations et penser qu'on avait très bien compris depuis longtemps. Se souvenir qu'on avait très bien entendu les mots du papa quelques mois avant sa mort. Réaliser qu'on avait choisi d'ignorer qu'on avait compris, alors que le papa répartissait ses bouquins et ses outils entre les enfants.

Se demander si on aurait préféré savoir alors et si ça aurait changé quelque-chose.
Croire que c'était bien de vouloir épargner la maman mais imaginer qu'elle aurait probablement préféré être au courant pour mieux accompagner.
Remettre le dossier sous les livres et refermer le carton.

Décider qu'on n'est pas obligé de répondre à toutes les questions tout de suite.

music please ! Kasabian

Je crois que je vais finir par être obligé d'ouvrir un blog sur la britpop !
Car c'est encore un groupe des perfides anglais qui illustre cette mini-chronique musicale.


5ème album du groupe, 48:13 (cherchez pas, c'est juste la durée du disque) est sorti le mois dernier.

Toujours présentés en héritiers d'Oasis, dont ils se réclament volontiers d'ailleurs, je trouve que les Kasabian ont largement prouvé avoir leur propre style et leur personnalité.
Intelligente synthèse des recherches stylistiques menées par le groupe tout au long de sa carrière, vous y trouverez aussi bien de la pop déjantée, héritage du mouvement Madchester, dans -Doomsday- ; que de l'électro bon teint -Explodes- ou du rock un peu brut -Bumblebee-, bien que ce dernier se retrouve plutôt minoritaire dans l'oeuvre de la formation au fil du temps, pas comme chez les "voisins" d'Arctic Monkeys.



Kasabian - Bumblebee

Bref, encore un exemple que les groupes anglais sont toujours aussi dynamiques et créatifs tout en restant dans les canons des genres qu'ils abordent.