dimanche 27 mai 2012

les nains du samedi soir tard

Alors, c'est trois nains.
Ils vont à la mine.



Ils passent par la forêt, c'est normal puisque ce sont des nains...


Le premier prend la pioche.
Le second prend la brouette.
Mais le troisième, il prend quoi ?..







Bien-sûr ça marche encore mieux après quelques verres de punch.





samedi 12 mai 2012

délocalisation

Voilà, les petites, trop petites vacances de printemps sont finies. Les enfants ont repris le chemin de l'école, les adultes du boulot et j'ai plus de 500 photos à trier... une paille !

Toutefois, je ne ramène pas que des images de ce break. J'en ai profité pour faire ce que j'ai appelé mon pèlerinage express sur les terres qui ont vu grandir mon intérêt pour les architectes fonctionnalistes et les boissons fortement alcoolisées. Une semaine du côté de Montpellier où j'ai donc été étudiant en architecture. C'était il y a bien longtemps et franchement j'ai certainement passé plus de temps à explorer les rues de la ville et ma résistance hépatique... bon. Inutile de préciser que le résultat de mon expérimentation animale a été à la hauteur de mon investissement personnel. Je ne suis pas architecte (j'aurais pourtant été sacrément bon, si !) et j'ai une solide réputation de fêtard... que je n'ai heureusement plus besoin d'entretenir, parce que j'ai un peu passé l'âge de ces conneries quand-même ! J'en entends glousser, mais je redis que je me suis beaucoup calmé...

Bref, tout ça n'était qu'une introduction, une sorte de mise en contexte. Comme je le disais, je reviens avec quelque-chose d'autre que des photos dans mes bagages. Quelque-chose que j'ai du mal à définir. Un sentiment étrange en fait, qui me déstabilise.

 
Lorsque l'on fait la route depuis la Normandie jusqu'au Clapas, en passant par le Massif Central - c'est plus direct, plus joli, moins cher : que des avantages ! Quand on fend la France en deux donc, il y a un endroit précis où l'on se sent franchir comme une frontière entre Nord et Sud. C'est juste après Le Caylar, au bout du plateau du Larzac, et ça s'appelle le Pas de l'Escalette. L'autoroute s'engouffre dans un tunnel et juste à sa sortie, vous entamez une descente vertigineuse vers Lodève. D'un seul coup la lumière change, des odeurs nouvelles commencent à entrer dans la voiture, même l'air semble "différent". 


Et là ça prend sans prévenir : la douce impression de simplement rentrer à la maison.

C'est déstabilisant car j'ai quitté cette région voilà 12 ans, en tirant un trait sur cette vie. Parce que je n'avais plus rien à faire là. Le travail m'appelait ailleurs, mes amis commençaient eux aussi à devoir/vouloir changer d'air et peu de choses me retenaient sur place. Je n'ai pas de famille dans la région, mes enfants sont nés ailleurs et la ville a tellement évolué depuis que je pourrais difficilement y retrouver mes habitudes de l'époque (oui, mon foie me dit merci !). En gros, je n'aurais théoriquement rien à y faire non plus aujourd'hui. Sauf que voilà, laissant le Carré Sainte-Anne derrière moi, je descendais la rue de l'Ancien Courrier vers la Grand Rue Jean Moulin et je sentais cette sérénité qui vient à celui qui se sait chez lui. 



Oui, j'y étais chez moi, assurément.

C'est bien beau mais j'en fais quoi maintenant de ce constat ? Dans un premier temps il a été décidé de revenir plus souvent, que le pèlerinage devienne régulier.

Ensuite.........




les Arceaux - le Peyrou