Tom Cruise : la science-fiction pour les nuls.
Une fois n'est pas coutume, c'est d'un film qu'il s'agit.
Comme je te l'ai peut-être déjà dit, je suis un fan de science-fiction. C'est grâce à la bibliothèque près de chez moi quand j'étais enfant. Les rayons regorgeaient de space-operas, Asimov et Vance en tête. C'est comme la musique que j'écoutais adolescent, ça m'est resté. J'aurai bien un de ces jours l'occasion de m'étendre sur les qualités littéraires de ce genre généralement sous-estimé.
Là, à quelques jours près, je sors du cinéma (oui ça c'est déjà assez rare pour mériter d'être publié !) où j'ai encore vu Tom Cruise sauver le monde. Si on peut reprocher au Tom de souvent se livrer à une forme de prosélytisme scientologue dans ses films, il faut reconnaître la qualité des productions qui l'accueillent (contrairement à Travolta !).
Après Oblivion qui m'avait agréablement diverti par ses décors et son ambiance, malgré une fin un peu bâclée et un univers qui aurait mérité d'être étoffé, voilà un autre film qui m'a vraiment plu. Edge of Tomorrow est l'adaptation du roman graphique All you need is kill de Hiroshi Sakurazaka et Yoshitoshi Abe. Je crois que son atmosphère sombre y est pour beaucoup, ainsi qu'une forme d'humour plutôt inattendu. Si on n'échappe pas aux classiques grosses ficelles des films de guerre (escouade de repris de justice multi-culturels, sergent instructeur dur et borné, état-major inconséquent, etc), la dimension SF est donnée par le thème de la boucle temporelle. L'invasion extra-terrestre est ici secondaire. L'idée majeure réside dans le fait que le héros revit sans cesse la même journée, comme le personnage de Bill Murray dans Un jour sans fin !
Je t'en dis pas plus pour ne pas flinguer ta séance même s'il y a plus de chances maintenant que ça se passe sur dvd qu'au cinoche, le film en étant à sa 8ème semaine à l'affiche...
Je t'en dis pas plus pour ne pas flinguer ta séance même s'il y a plus de chances maintenant que ça se passe sur dvd qu'au cinoche, le film en étant à sa 8ème semaine à l'affiche...
Ne cherche pas la musique que tu entends là dans le film, ce morceau de Fieldwork (side project du pianiste de Snow Patrol... groupe de rock britannique, les habitués vont rigoler) n'illustre que les bandes annonces...
Voilà donc, le monde est sauf... attention spoiler : le prince va probablement épouser la princesse..., rien de transcendant donc. Ce que j'appelle la sf pour les nuls parce que ça permet de rentrer sans se fatiguer dans une façon de voir les choses un peu décalée, d'effleurer des grands thèmes du genre sans y passer la soirée (invasions extra-terrestre, survie de l'humanité, boucle temporelle). Parce que bon, faut que le neuneu moyen paye sa place et donne envie à ses voisins d'y aller aussi. Le même film avec une vraie fin serait vraiment mieux mais probablement moins consensuel. Ok j'achète quand-même faute de mieux mais si tu veux quelque-chose d'un peu plus consistant, je te conseille de jeter un oeil à l'oeuvre de Robert Silverberg, Robert Heinlein, Orson Scott Card...
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire