Oui je sais c'est pourtant un sentiment typiquement féminin — j'adore relayer certains lieux communs — mais c'est ce que je ressens. J'ai mis quelques heures à identifier ce que j'éprouve et puis grâce à une lecture ça m'est apparu.
J'expliquais il y a peu sur un blog ami que je n'arrive pas à écrire ces temps-ci malgré l'envie de le faire. C'est là, ça bouillonne, prêt à sortir et pourtant rien. Pas moyen d'aligner deux mots. Et voilà qu'une copine publie un lien sur Facebook (oui je suis un être éminemment social) vers un autre blog. Pour le résumer très rapidement : ce sont les humeurs et aventures d'un drôle de mec qui écrit sacrément bien. Tout ça pour parler de lui en plus !
Voilà, c'est là que j'ai compris. De la jalousie. Parce que je suis une sorte d'artiste refoulé, de la pire espèce. Toujours trop feignant pour me lancer une bonne fois pour toute, je n'ai jamais eu le courage de me mettre à bosser dans les domaines qui me tiennent à cœur comme l'écriture, la musique ou la photographie. Parce que même quand tu as des choses à exprimer, si tu ne t'exerces pas un minimum, tu restes un tocard sans grand talent.
Du coup ça fait naître en moi une étrange impression d'insécurité. Puisque je manque d'outils pour m'exprimer, puisque j'estime manquer de ce talent : j'ai peur que ce que je montre ne suscite pas suffisamment d'intérêt, de ne pas être assez aimé. J'emploie aimer au sens large, au sens d'apprécier, mais je trouve ce dernier un peu trop faible. Et attention, je n'écris pas ceci pour qu'en réponse on me passe un bon coup de pommade "mais nooooooon voyons, ce que tu fais est formidaaaaable !". Non, je sais à peu près où je suis sur l'échelle du talent. Simplement j'aimerais progresser, au moins un peu. Alors comme généralement chez ceux qui ont peur, qui manquent de confiance en eux, je suis jaloux. Jaloux de ces gens qui en ont justement de ce talent, qui savent écrire facilement et avec des mots justes dans le cas présent. De toute façon c'est rien que des intellos prétentieux, na ! Oui, une vraie gonzesse... allez-y les filles, flagellez-moi !!!
Voilà, je suis jaloux et vous livrer mes états d'âme m'a au moins permis de me libérer un peu. Reste à capitaliser sur cette jalousie... tiens si j'étais adepte des bonnes résolutions, je prendrais celle de me mettre enfin à travailler un peu "mon art". Mais je vais juste souhaiter trouver la ressource pour que ça devienne réel.
Au moins un tout petit peu.
- 7 février -
Petite mise à jour avec un dessin de circonstance !
Du coup ça fait naître en moi une étrange impression d'insécurité. Puisque je manque d'outils pour m'exprimer, puisque j'estime manquer de ce talent : j'ai peur que ce que je montre ne suscite pas suffisamment d'intérêt, de ne pas être assez aimé. J'emploie aimer au sens large, au sens d'apprécier, mais je trouve ce dernier un peu trop faible. Et attention, je n'écris pas ceci pour qu'en réponse on me passe un bon coup de pommade "mais nooooooon voyons, ce que tu fais est formidaaaaable !". Non, je sais à peu près où je suis sur l'échelle du talent. Simplement j'aimerais progresser, au moins un peu. Alors comme généralement chez ceux qui ont peur, qui manquent de confiance en eux, je suis jaloux. Jaloux de ces gens qui en ont justement de ce talent, qui savent écrire facilement et avec des mots justes dans le cas présent. De toute façon c'est rien que des intellos prétentieux, na ! Oui, une vraie gonzesse... allez-y les filles, flagellez-moi !!!
Voilà, je suis jaloux et vous livrer mes états d'âme m'a au moins permis de me libérer un peu. Reste à capitaliser sur cette jalousie... tiens si j'étais adepte des bonnes résolutions, je prendrais celle de me mettre enfin à travailler un peu "mon art". Mais je vais juste souhaiter trouver la ressource pour que ça devienne réel.
Au moins un tout petit peu.
- 7 février -
Petite mise à jour avec un dessin de circonstance !