mercredi 30 juillet 2014

les films

Tous genres confondus et volontairement mélangés...

... et 10 c'est carrément pas assez ! Un premier tir à 35 coups forcément très incomplet mais ce n'est qu'un début.


Attention, certains éléments de cette liste vont vous sembler un peu nanars. Je ne m'interdis pas d'aimer des "merdes", c'est un peu comme le Mc Do... on sait que ça attaque le cerveau mais c'est irrésistible !

Autre précision : j'ai une tendance forte à aimer les réalisateurs tordus et les réalisations qui le sont autant.


Bullit
Peter Yates 1968
Steve Mc Queen quoi !
Heat
Michael Mann 1995
Rien que pour la scène de la banque, mais pas seulement
Week-end à Zuydcoote
Henri Verneuil 1964
Verneuil, Merle, Belmondo
Kalifornia
Dominic Sena 1993
Brad Pitt, David Duchovny et Juliette Lewis...
Saving private Ryan
Steven Spielberg 1998
Faut-il ajouter quelque-chose ?
Easy Rider
Dennis Hopper 1969
C'est l'Amérique !
Adieu poulet
Pierre Granier-Deferre 1975
Dewaere-Ventura
Twin Peaks: Fire Walk With Me
David Lynch 1992
En réalité je conseillerais plutôt de se jeter sur la série...
Apocalypse now
Francis Ford Coppola 1979
"Horror... horror..."
American Grafitti
George Lucas 1973
C'est l'Amérique aussi, mais un peu avant...
The Outsiders
Francis Ford Coppola 1983
Encore Coppola, et quelques sacrées stars en devenir
Rusty James
Francis Ford Coppola 1983
Hero
Zhang Yimou 2002
La poésie...
Romeo is bleeding
Peter Medak 1993
Gary Oldman, déjà très bad
Harley Davidson and the Marlboro man
Simon Wincer 1991
Don Johnson, Mickey Rourke, meilleur navet ever !
Le Bon, la brute et le truand
Sergio Leone 1966
Tu connais ?
Bad Influence
Curtis Hanson 1990
Vraiment bad...
Tigre et Dragon
Ang Lee 2000
Poésie encore, spécialité chinoise ?
Le dernier combat
Luc Besson 1983
L'apocalypse c'est ça
The Road
John Hillcoat 2009
Il était une fois dans l'Ouest
Sergio Leone 1968
L'harmonica...
Touchez pas au grisbi
Jacques Becker 1954
Est-il vraiment besoin de présenter la trilogie de Max le truand ?
Le Cave se rebiffe
Gilles Grangier 1961
Les Tontons flingueurs
Georges Lautner 1963
Stand by me
Rob Reiner 1986
Nostalgie...
Underground
Emir Kusturica 1995
L'histoire en marche en quelque sorte
Un pont trop loin
Richard Attenborough 1977
Classique de classique
The disappearance of Alice Creed
J. Blakeson 2010
Minimaliste, efficace, anglais.. !
Barry Lyndon
Stanley Kubrick 1975
Une fresque...
Brazil
Terry Gilliam 1985
On connaît tous la musique.
Lesbian Vampire Killers
Phil Claydon 2009
Attention chef d'oeuvre, si !
Dead Man
Jim Jarmusch 1995
"Who are you travelin' with ? Uhm... Nobody." regardez le film, vous comprendrez !
Vanishing Point
Richard Sarafian 1971
Le road-movie à 100mph.
Schindler list
Steven Spielberg 1993
Spielberg il sait y faire pour que ce soit bouleversant.
Le salaire de la peur
Henri-Georges Clouzot 1953
Aaaah, Yves Montand jeune.. !


Et hors classement, tous les James Bond. Oui, fan inconditionnel de ce personnage décadent !

lundi 28 juillet 2014

Tops in Hambourg

J'ai pas pu résister, il fallait que je fasse ce jeu de mots !

Et tout ça pour de la publicité mensongère en plus. Parce que je ne vais pas vraiment vous faire des tops. Il y a une chose qui me fiche la trouille, c'est de ne plus avoir le choix... alors vous fournir des listes définitives très peu pour moi ! Donc plutôt que d'inventorier ce que seraient pour moi les meilleurs albums musicaux, les meilleurs romans, etc, je propose de vous fournir ce qui constitue un ensemble d'incontournables dans ma culture à moi que j'ai. Avec la possibilité d'en ajouter (et éventuellement d'en retirer) au fil du temps. Tout simplement parce qu'on n'est pas des statues de pierre, enfin pas tous, et que nos goûts et envies peuvent évoluer, en fonction de notre vécu.

Des tops 10, en Normandie bientôt réunifiée plutôt qu'en Allemagne, et bientôt 11, 12...

On va dire que ça commence par les films, d'accord ?

Amusez-vous à comparer avec vos propres tops et n'hésitez pas à me faire vos suggestions. J'ai déjà une belle PAL (pile à lire), un monstrueux TAR (tas à regarder !), et je ne viendrai jamais à bout d'une MAE (montagne à écouter...).


Et à l'occasion essayez les topinambours, ça file un peu mal au ventre (la faute à leur teneur en inuline) mais c'est délicieux !
© Knollen von Helianthus tuberosusDr. Hagen Graebner

mardi 22 juillet 2014

Edge of tomorrow

Tom Cruise : la science-fiction pour les nuls.


Une fois n'est pas coutume, c'est d'un film qu'il s'agit.

Comme je te l'ai peut-être déjà dit, je suis un fan de science-fiction. C'est grâce à la bibliothèque près de chez moi quand j'étais enfant. Les rayons regorgeaient de space-operas, Asimov et Vance en tête. C'est comme la musique que j'écoutais adolescent, ça m'est resté. J'aurai bien un de ces jours l'occasion de m'étendre sur les qualités littéraires de ce genre généralement sous-estimé.

Là, à quelques jours près, je sors du cinéma (oui ça c'est déjà assez rare pour mériter d'être publié !) où j'ai encore vu Tom Cruise sauver le monde. Si on peut reprocher au Tom de souvent se livrer à une forme de prosélytisme scientologue dans ses films, il faut reconnaître la qualité des productions qui l'accueillent (contrairement à Travolta !).

Après Oblivion qui m'avait agréablement diverti par ses décors et son ambiance, malgré une fin un peu bâclée et un univers qui aurait mérité d'être étoffé, voilà un autre film qui m'a vraiment plu. Edge of Tomorrow est l'adaptation du roman graphique All you need is kill de Hiroshi Sakurazaka et Yoshitoshi Abe. Je crois que son atmosphère sombre y est pour beaucoup, ainsi qu'une forme d'humour plutôt inattendu. Si on n'échappe pas aux classiques grosses ficelles des films de guerre (escouade de repris de justice multi-culturels, sergent instructeur dur et borné, état-major inconséquent, etc), la dimension SF est donnée par le thème de la boucle temporelle. L'invasion extra-terrestre est ici secondaire. L'idée majeure réside dans le fait que le héros revit sans cesse la même journée, comme le personnage de Bill Murray dans Un jour sans fin !

Je t'en dis pas plus pour ne pas flinguer ta séance même s'il y a plus de chances maintenant que ça se passe sur dvd qu'au cinoche, le film en étant à sa 8ème semaine à l'affiche...

Ne cherche pas la musique que tu entends là dans le film, ce morceau de Fieldwork (side project du pianiste de Snow Patrol... groupe  de rock britannique, les habitués vont rigoler) n'illustre que les bandes annonces...

Voilà donc, le monde est sauf... attention spoiler : le prince va probablement épouser la princesse..., rien de transcendant donc. Ce que j'appelle la sf pour les nuls parce que ça permet de rentrer sans se fatiguer dans une façon de voir les choses un peu décalée, d'effleurer des grands thèmes du genre sans y passer la soirée (invasions extra-terrestre, survie de l'humanité, boucle temporelle). Parce que bon, faut que le neuneu moyen paye sa place et donne envie à ses voisins d'y aller aussi. Le même film avec une vraie fin serait vraiment mieux mais probablement moins consensuel. Ok j'achète quand-même faute de mieux mais si tu veux quelque-chose d'un peu plus consistant, je te conseille de jeter un oeil à l'oeuvre de Robert Silverberg, Robert Heinlein, Orson Scott Card...


mercredi 9 juillet 2014

news

Vous avez vu ?
Il y a maintenant un semblant de menu là, juste au dessus...

Comme ça vous pouvez retrouver plus rapidement certains articles, rangés par catégorie. La fameuuuuuse chronique musicale, les photos et la pub pour les copains ou autres.

Voilà c'est tout pour cette fois !

mardi 8 juillet 2014

dans la cave

Fouiller dans les cartons de livres à la cave.

Retrouver quelques uns de ces trésors qu'on n'aurait pas aimé savoir perdus. En découvrir d'autres, dont on avait ignoré la tranche dans la bibliothèque de la vieille maison pendant des années.

Sous les livres trouver une énorme chemise à soufflet, intitulée "dossier médical".
S'installer un peu mieux pour en parcourir le contenu.

Feuilleter quelques comptes-rendus d'imagerie et tenter de comprendre les mots derrière les mots. Se dire que ça serait peut-être drôle de tout le temps utiliser des mots qui existent vraiment mais que personne ne comprend. Deviner quelques significations et penser qu'on avait très bien compris depuis longtemps. Se souvenir qu'on avait très bien entendu les mots du papa quelques mois avant sa mort. Réaliser qu'on avait choisi d'ignorer qu'on avait compris, alors que le papa répartissait ses bouquins et ses outils entre les enfants.

Se demander si on aurait préféré savoir alors et si ça aurait changé quelque-chose.
Croire que c'était bien de vouloir épargner la maman mais imaginer qu'elle aurait probablement préféré être au courant pour mieux accompagner.
Remettre le dossier sous les livres et refermer le carton.

Décider qu'on n'est pas obligé de répondre à toutes les questions tout de suite.

music please ! Kasabian

Je crois que je vais finir par être obligé d'ouvrir un blog sur la britpop !
Car c'est encore un groupe des perfides anglais qui illustre cette mini-chronique musicale.


5ème album du groupe, 48:13 (cherchez pas, c'est juste la durée du disque) est sorti le mois dernier.

Toujours présentés en héritiers d'Oasis, dont ils se réclament volontiers d'ailleurs, je trouve que les Kasabian ont largement prouvé avoir leur propre style et leur personnalité.
Intelligente synthèse des recherches stylistiques menées par le groupe tout au long de sa carrière, vous y trouverez aussi bien de la pop déjantée, héritage du mouvement Madchester, dans -Doomsday- ; que de l'électro bon teint -Explodes- ou du rock un peu brut -Bumblebee-, bien que ce dernier se retrouve plutôt minoritaire dans l'oeuvre de la formation au fil du temps, pas comme chez les "voisins" d'Arctic Monkeys.



Kasabian - Bumblebee

Bref, encore un exemple que les groupes anglais sont toujours aussi dynamiques et créatifs tout en restant dans les canons des genres qu'ils abordent.